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La collezione Lavanchy in asta a Ginevra da Hôtel des Ventes

Torre di Babele, - Peeter Baltens Torre di Babele, - Peeter Baltens

Cavalcando il successo delle vendite di marzo 2015, quando era stata presentata al pubblico la prima parte della collezione di Henri-Ferdinand Lavanchy, questa primavera Hôtel des Ventes di Ginevra ripropone, tra il 7 e il 10 marzo 2016, trenta opere della raccolta che stimano tra i 400 e i 600 mila franchi svizzeri.

Matthias Stom, ou Stomer (ca 1600 circa - ca 1652), Le Christ chassant les marchands du Temple, huile sur toile, 110x171 cm Provenance: - Galerie Gismondi, Paris; - Château de Bonmont, collection Henri-Ferdinand Lavanchy Bibliographie: - B. Nicolson, The International Caravaggesque Movement, Oxford, 1979, p. 94 (“UU”, i.e. “Wrong attribution”); - B. Nicolson, Caravaggism in Europe, Torino, 1990, vol. I, p. 182; vol. III, fig. 1554 (“Unconvincing attribution”; légende de la fig. 1554: “Circle of Matthias Stomer”) Le présent tableau, présenté aux enchères en 1985 avec une attribution à l’entourage de Matthias Stomer, a été publié dans les deux éditions du répertoire de Benedict Nicolson sur le Caravagisme en Europe. Dans la première, il était considéré comme objet d’une “attribution erronée”, alors que dans la seconde, il a été reproduit comme “entourage de Matthias Stomer”, tout en portant, dans le corps du texte, la mention “attribution non convaincante”. Nicolson, décédé en 1978, n’a pas pu voir la peinture lors de son passage aux enchères en 1985, et il n’est pas du tout clair s’il a pu l’examiner de visu, ou, comme c’est probable, seulement grâce à des photos en noir et blanc. Nous sommes reconnaissants au prof. Riccardo Lattuada pour avoir confirmé l’attribution à Matthias Stom après examen de visu du tableau. Nous sommes également reconnaissants à Marrigje Rikken (Curator, Dutch and Flemish Old Master Painting, Collections & Research, RKD, Netherlands Institute for Art History), qui, sur la base de photographies digitales haute définition, a confirmé l’attribution à Stom (lettre du 16.01.2016) et nous a indiqué la provenance de la vente Christie’s de 1985. Elève de Gerrit Honthorst à Utrecht, Stomer est documenté à Rome entre 1630 et 1633, où il est arrivé probablement déjà mature, et déjà au courant de la révolution caravagesque dont son maître Honthorst était un représentant de premier plan. Par la suite, il se transferrera à Naples, où il est documenté de 1633 à 1638, pour finalement rejoindre la Sicile, aux environs de 1640, où il restera jusqu’à sa mort, vers 1652 (pour un essai de catalogue de Stomer, cf. B. Nicolson, Caravaggism in Europe, cit., ad vocem, I, pp. 179-188; III, figg. 1460-1563; pour l’activité de l’artiste à Naples cf. G. Porzio, La scuola di Ribera, Napoli, 2014, pp. 126-128; figg. 62, 68, 69, 71, 72, 74-76, 79, 83; pour la période sicilienne cf. au moins A. Zalapì – S. Caramanna, Matthias Stom, un caravaggesco nella collezione Villafranca di Palermo, Palermo, 2010, avec la bibliographie précédente). Le tableau, qui se présente dans un très bon état de conservation, propre à permettre une parfaite lecture des intentions de l’artiste, montre une exécution au dessin extrêmement précis dans les formes du premier plan, avec un déploiement de couleurs brillantes pour les habits et un rendu très efficace des carnations bronzées. Quelques endroits semblent avoir été laissés à un stade encore ébauché dans la partie gauche du fond, ainsi que pour certains détails mineurs des figures du second plan et de la chevelure du marchand assis à gauche. Le tableau montre une pleine compréhension de la tendance artistique inaugurée par le Caravage. La figure du marchand qui tient un volatile dans la main gauche est saisie dans un geste de surprise, le coude droit levé, sur le point de se lever. Sa posture, avec la main gauche s’appuyant sur l’accoudoir de son siège, est un hommage évident à la figure de l’apôtre de gauche dans le Souper à Emmaüs du Caravage (fig. 1, Londres, National Gallery, inv. n° NG172). Le geste du Christ, sur le point de fouetter l’assemblée, posant sa main droite sur l’épaule gauche, est une réminiscence du même détail dans la célèbre gravure d’Albrecht Dürer (fig. 2, Le Christ chassant les marchands du Temple, du cycle de la Petite Passion). On retrouve ce geste presque identique dans les oeuvres de représentants de la première vague caravagesque comme Cecco del Caravaggio (fig. 3, Francesco Boneri, dit Cecco del Caravaggio, Le Christ chassant les marchands du Temple, Berlin, Staatliche Museen, Gemäldegalerie) et Dirck van Baburen (fig. 4, Le Christ chassant les marchands du Temple, Royaume-Uni, Schorr Collection). La palette aigüe et le ton clair du fond démentent que l’habileté de Stomer ait été limitée à la peinture à la lumière artificielle des chandelles. Notre peinture est située dans un espace plutôt bien éclairé, à tel point que l’artiste ne recourt à aucune source de lumière artificielle pour définir la scène. Des solutions analogues se rencontrent dans les oeuvres de la période romaine de Stomer, comme les Evangélistes Marc et Luc (ca 1635, à l’époque à Londres, Trafalgar Galleries), qui fait pendant aux Evangélistes Matthieu et Jean (New York, Columbia University). La forte concentration des figures dans l’espace figuratif du tableau nous pousse à le dater pendant le séjour de Stomer à Rome (1630- 1633), période au cours de laquelle le peintre d’Amersfoort absorbe d’une manière plus évidente l’influence du Caravagisme visible à Rome. Estimate CHF 150,000-200,000.-
Matthias Stom, ou Stomer (ca 1600 circa – ca 1652), Le Christ chassant les marchands du Temple, huile sur toile, 110×171 cm Estimate CHF 150,000-200,000

In catalogo alcuni dipinti del diciassettesimo, diciottesimo e diciannovesimo secolo che saranno esposti prima dell’asta  dal 4 al 6 marzo. Tra gli old master, nomi di spicco quali  Matthias Stom o Stomer (c. 1600 – c. 1652), Mattia Preti (1613-1699) e Peeter Baltens (c. 1527-1584). Tra le chicche all’incanto anche un mobiletto fiammingo del diciassettesimo secolo in palissandro e intarsi pregiati.

Torre di Babele, -Peeter Baltens
Torre di Babele, – Peeter Baltens
Flemish cabinet, 17th century
Flemish cabinet, 17th century

Insieme alle opere della collezione di Lavanchy, Hôtel des Ventes venderà anche 2600 lotti tra gioielli, orologi e arte moderna e contemporanea, oggetti d’antiquariato, per un giro di affari che si dovrebbe arrivare intorno ai 3 milioni di franchi svizzeri. Ma tra i grandi protagonisti dell’asta di Ginevra anche numerosi pezzi provenienti dell’Arte Asiatica, tra cui spade giapponesi, tramandate nei secoli di padre in figlio e una testa di Gandhara.

Grey Schist Gandhara
Grey Schist Gandhara

 

“Per noi è un onore, non solo essere stati scelti, ancora una volta dalla famiglia Lavanchy per l’incanto delle proprie opere, ma anche di essere uno dei punti di riferimento per i principali collezionisti d’arte antica e moderna d’Europa.”
(Bernard Piguet, CEO e Direttore d’Asta Hôtel des Ventes)

 

INFORMAZIONI UTILI

Anteprima per il pubblico:
Venerdì 4, Sabato 5 e Domenica 6 marzo 2016 12:00 – 19:00.

Calendario vendite:

Lunedì 7 marzo 19:00: Silent Auction, offerte chiuse

Martedì 8 marzo 19:00: Luxury leather goods, Icons, Tableware, Art Nouveau, Art Deco, Silver

Mercoledì 9 marzo  9:30: Arms, African Art, Antiquities, Asian, Islamic and Oriental Art

Mercoledì 9 marzo 14:00: Carpets, Sculptures, Furniture, Lighting, Mirrors, works of art

Mercoledì 9 marzo 19:00: Modern and Contemporary Art, Swiss Art, European school and Old Masters

Giovedì 10 marzo 14:00: Clocks, Jewellery and Watches

Giovedì 10 marzo 19:00: Fine Jewellery and Watches.

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