Avant d’acquérir une œuvre d’art pour enrichir leur collection, il va de soi que les acheteurs d’art cherchent à réunir un maximum d’informations sur l’œuvre en question. MasterArt a développé plusieurs applications permettant aux collectionneurs d’identifier la haute qualité des oeuvres, d’en apprendre plus sur l’art et de suivre l’évolution des tendances du marché. Parmi les innovations de MasterArt: une base de données en ligne sur l’art, les antiquités et le design répertoriant les œuvres de plus de trois cents marchands d’art de réputation internationale, une bibliothèque virtuelle de catalogues d’art et des visites virtuelles des foires les plus importantes. La société apporte en outre un label de qualité et permet de rassembler des collectionneurs, marchands et experts.

Henry Blundell a fondé MasterArt à Bruxelles en 2012. Sa société, ArtSolution, a développé des applications logicielles et des sites web pour le monde de l’art. En travaillant en étroite collaboration avec les organisateurs de grandes foires d’art comme la TEFAF de Maastricht, la Biennale de Paris et Masterpiece à Londres, Henry Blundell s’est rendu compte que les collectionneurs avaient besoin d’un label de qualité pour les galeries d’art les mieux cotées.

«De nombreux commissaires-priseurs réputés disposaient de bonnes informations en ligne sur leurs offres, mais le reste du marché était à la traine. Il n’y avait pas de vue d’ensemble au niveau international, surtout en ce qui concerne l’art de haut niveau. Il fallait visiter individuellement chacun des sites web des galeries d’art pour trouver une œuvre ou un artiste en particulier», explique-t-il. MasterArt a mis sur pied un réseau des meilleurs marchands d’art et a créé une base de données en ligne unique, décrivant en détail des milliers d’objets.

Provenant de vingt pays différents, les trois cents marchands d’art sélectionnés par MasterArt participent aux grandes foires d’art internationales, où leurs œuvres sont rigoureusement expertisées. «MasterArt.com donne accès à plus de 17 000 œuvres d’art, toutes de la plus haute qualité», poursuit Henry Blundell. «Que vous soyez en quête d’une œuvre signée Rodin, Cartier ou Charlotte Perriand, notre base de données vous permet d’effectuer votre recherche par mot clé, par catégorie, par artiste ou par galerie». Don Carlos Montero de Alba, de Madrid, collectionne les armes antiques. «MasterArt me permet de suivre la spécialité qui m’intéresse et de localiser les pays où l’on trouve les objets que je recherche. La sélection est faite pour moi et je sais avec qui je traite», déclare-t-il.

Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi vous enregistrer gratuitement pour recevoir des notifications par e-mail. Dès que de nouveaux objets susceptibles de vous intéresser apparaissent sur le marché, vous recevez automatiquement un email basé sur les critères de recherche que vous avez spécifiés. Les visites virtuelles en ligne des foires d’art permettent aux amateurs de naviguer à travers leurs stands favoris pour revoir certaines œuvres ou de visiter une foire à laquelle ils n’ont pas pu se rendre. MasterArt.com est un outil précieux, tant pour les collectionneurs éclairés que pour ceux qui commencent à s’intéresser à l’art. Le site web publie aussi le MasterArt Storybook, blog sur le monde de l’art tenu par le journaliste David Moss, et un agenda des expositions en galerie à ne pas manquer.

Il y a toujours deux côtés à une médaille. Le site MasterArt attire mensuellement plus de 30 000 visiteurs d’exception. Plus de la moitié d’entre eux visitent une galerie, un musée ou une foire d’art chaque mois, et un quart le font chaque semaine. Dix-huit pour cent des utilisateurs de MasterArt.com gagnent plus d’un million de dollars US par an et la moitié d’entre eux achètent de l’art, en moyenne quatre fois par an. Les marchands établissent de nouveaux contacts via MasterArt, et il arrive que cela débouche sur des ventes. Henry Blundell ne pense pas que l’internet remplacera les expositions et les foires. «L’internet ne concurrence pas le commerce de l’art au sens où on l’entend. C’est juste une manière de communiquer. Notre base de données vous permet de trouver une œuvre d’art, mais ensuite, les affaires reprennent comme à l’habitude. C’est pourquoi nous ne fournissons consciemment pas de services e-commerce.» Il conseille aux acheteurs intéressés d’aller voir par eux-mêmes l’œuvre d’art. «Contactez le marchand et assurez-vous d’être correctement informé. Vous devez avoir la certitude que c’est l’œuvre que vous avez choisie.»

MasterArt participe aux foires d’art internationales les plus importantes comme la TEFAF à Maastricht, la BRAFA à Bruxelles, Fine Art Asia à Hong Kong, Masterpiece à Londres, PAM Monaco, Cologne Fine Art et PAN Amsterdam. Les jours de vernissage les visiteurs reçoivent un exemplaire du MasterArt Directory of the World’s Leading Art and Antique Dealers. Celui-ci répertorie une vue d’ensemble des plus grands marchands d’art et d’antiquités, ainsi qu’un calendrier des événements.

Henry Blundell et son équipe dénichent ce qui fait l’actualité et l’opinion des collectionneurs, galeristes et directeurs de ces foires au niveau international. «C’est ainsi qu’est née l’idée d’une application pour iPad: MasterArt Catalogues. Il s’agit d’une bibliothèque virtuelle contenant plus de cent cinquante publications de galeries, qui sont normalement réservées exclusivement aux clients des marchands d’art. Cette application gratuite permet à tous les amateurs d’art de feuilleter ces publications et de zoomer sur des œuvres allant de l’antiquité classique à l’art contemporain», explique Henry Blundell. Ces catalogues sont également disponibles sur le site MasterArt.com. Compte tenu des nombreuses heures de recherche qui y ont été consacrées, ils constituent également une importante source d’informations pour les universitaires.

MasterArt réunit les passionnés d’art et organise des événements exclusifs en collaboration avec ses partenaires. «Les gens recherchent des occasions de se détendre, de trouver l’inspiration et de s’enrichir intellectuellement. Nous renouons avec la tradition des salons littéraires des XVIIIe et XIXe siècles en proposant des dîners intimes, des présentations digitales et des débats sur l’art», explique Henry Blundell. «Les collectionneurs, experts, universitaires, marchands et conservateurs ont ainsi l’occasion de se rencontrer dans une ambiance informelle pour parler d’art et partager leurs connaissances.» Les premières réceptions ont eu lieu en 2013 dans de hauts lieux de l’élégance à Paris et Saint-Pétersbourg. Des dîners, présentations et débats MasterArt sont programmés à Bruxelles, Washington, Londres, Madrid, New-York, Cologne et Zurich en 2014.

Les dix-sept membres de l’équipe MasterArt œuvrent assidument au développement du réseau existant. Leurs efforts sont soutenus par un comité consultatif de douze experts en œuvres d’art, tous spécialisés dans un domaine différent. «Lorsque nous aurons ajouté de nouveaux contacts en Amérique latine et en Asie, ainsi que dans le reste des galeries occidentales, j’espère que nous atteindrons le nombre de cinq cents membres MasterArt dans le monde entier. Et nous ne faisons aucune concession sur la qualité, la beauté et l’authenticité», précise Henry Blundell. «Nous travaillons actuellement en étroite collaboration avec des organisateurs de foires internationales et des fournisseurs de biens et services de luxe. Nous sommes en train de développer une panoplie complète à destination des collectionneurs d’art ; une nouvelle façon de collectionner l’art, conforme à l’air du temps», conclut-il.

Commenta con Facebook